Le Festival Conte
Publié le 9 Décembre 2017
Les 16, 17, 18 et 19 novembre c’était le Festival du Conte de ma petite ville.
Donc, du conte à écouter sous toutes ses formes et à donner aussi.
Le 16 dans l’après-midi, le conteur a charmé des enfants, mais pas que puisque j’y étais avec mon époux et trois quatre autres personnes dont l’organisateur et sa compagne.
Cela se passait au Théâtre mais sans tout l’appareillage et sans les jeux de lumière. Il était seul et cela, j’aime.
Le 17, j’y suis retournée avec mon amie conteuse. Pour moi, c’était plus de la curiosité. Je n’ai pas été déçue.
Ce conteur, je l’ai connu il y a 17 ans environ. Nous faisions connaissance avec le conte urbain. Un soir nous sommes allés à un repas conte et il faisait partie des conteurs de la soirée. J’avais aimé, mon mari aussi, mon amie non. Bien sûr, c’était une histoire étrange, un peu paranormale.
Le 17 au soir, il a conté l’histoire d’un soldat russe, Vania, pendant la guerre de 1914/1918. Cet homme venu de si loin défendre un petit coin de la Marne et qui y est mort.
Nous avons salué un gros travail de recherche et son talent de conteur qui a su s’adjoindre un accordéoniste qui n’a pas couvert sa voix mais qui faisait ressortir certaines situations. Le son pouvant être poignant, triste, nous emmenait avec eux dans les tranchées. Il a chanté des airs russes pour les besoins du conte, accompagné bien sûr par l’accordéon.
Bref, une très bonne soirée.
Le 18 à 10h il y avait une conférence donnée par une conteuse et l’organisateur, sur le conte merveilleux. Merveilleux, merveilleux … vous savez genre Petit Poucet, Hansel et Gretel , etc ... Bien sûr qu’ils sont merveilleux puisqu’ils permettent aux enfants de « grandir » et de trouver des solutions pour ne pas mourir.
Le soir, c’était scène partagée et nous en faisions partie.
Je n’aime pas conter ne serait-ce que sur une estrade. J’aime être à la hauteur du public, voir les personnes, leurs réactions … et je n’aime pas me retrouver dans la lumière.
Malgré tout, cela s’est très bien passé. J’avais une pêche d’enfer !
Notre présentateur s’est amusé avec la personnalité de chacun. Pour moi, cela a été : C’est une râleuse patentée, sauf dans son jardin où elle parle à ses tomates, ses radis, ses laitues, ses carottes, du coup elle n’a pas le temps de râler !
Ensuite, c’était la fin de soirée dans une taverne.
L’année dernière j’ai beaucoup appris de cette ambiance où le conteur se débrouille pour se faire entendre. La salle étant petite, il y en a une autre derrière et ceux qui s’y trouvent traversent la salle conte pour sortir fumer sans attendre la fin d’un conte.
De plus la porte a un petit carillon qui carillonne à tout va à chaque fois que la porte s'ouvre et se ferme. Le conteur n’a que cet emplacement pour conter ! Le top quoi!
Le 19 jusqu’à 13h, c’était la Master Class ! Quelle drôle d’idée de donner ce nom pour du conte français.
Je trouve toujours quelque chose à apprendre.
L’après-midi, nous avons eu des contes merveilleux. Et nous les avons dégustés.
Nous n’avons pas terminé la soirée au café conte. Trop fatiguées.
Dans le courant de cette semaine, il y a eu des contes dans des cafés, un café philo et des contes à la bibliothèque.