Je ne sais pas du tout s'ils ont eu de la chance car la lecture, en fin de compte, il n'en ont pas eu tellement même si j'avais toujours des livres avec moi.

Beaucoup de livres ... de contes.

Combien faut-il en lire pour en garder un et le travailler ? Je n'ai jamais fait vraiment le compte.

L'amusant, je crois que je ne leur ai lu que des contes que j'aimais alors qu'ils ont le droit d'avoir d'autres désirs que moi.

En tous cas, ils ne s'en sont jamais plaints, même s'ils n'ont pas les mêmes goûts.

Ils riaient ou pas car le conte n'est pas toujours amusant.

Un jour de discussion, alors que mon Numéro Deux me disait qu'il ne pourrait pas faire un métier pour s'occuper d'enfants, je lui ai fait remarquer que lorsqu'il se trouve dans une réunion où justement il y en a, tous le suivent.

J'ai été surprise d'entendre la réponse : c'est parce que je leur raconte des histoires Grand-Mère.

Curieuse, j'ai demandé quelles histoires et la réponse m'a, sur le coup, épatée : des contes de dévoration.

J'ai eu droit à : tu sais, comme celui de la petite bonne qui tue le bébé et le donne à manger aux parents à leur retour du théâtre en accusant le chien.

J'aurais dû y penser vu son caractère.

Des contes de dévoration je n'en ai jamais conté, pourtant, il y en a beaucoup.

Je ne devais pas être prête, mais j'en avais parlé et cela l'avait touché.

Peut-être qu'un jour pas fait comme un autre, je surprendrai mes auditeurs.

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