le conte
Publié le 15 Septembre 2012
Si vous saviez ce que le conte a représenté et représente encore dans ma vie, vous comprendriez que je n'ai pas toujours la tête à publier un article.
Je suis plus souvent plongée dans des histoires qui se trouvent dans ma tête, que je ne veux pas écrire pour éviter la facilité de me relire et donc le "par-coeur" qui me ferait, sûrement, un jour ou l'autre, me retrouver au bord du précipice car je n'ai plus du tout (je vais fâcher mon époux s'il me lit) de mémoire.
En plus, j'ai le trac !
Et là, vous voyez, il ne m'a presque pas quittée depuis la moitié de la semaine dernière car nous enchaînons les racontées.
J'ai appris à vivre avec.
Je peux dire, qu'une fois entrée dans mon histoire, le trac, si je suis bien en phase avec cette histoire, va disparaître.
Si je sens le public accrocher, alors c'est du bonheur.
Mais lorsque je rentre à la maison, si c'est en soirée, mon époux pourrait vous dire que je ne suis pas prête à me coucher. Il faut que j'évacue plein de choses et c'est lui qui en fait les frais.
Certaines, certains, s'accrochent à leurs écrits, moi c'est à l'oralité et aux contes.
Peut-être, un jour, serai-je beaucoup plus devant l'ordinateur car, par moments, mes cordes vocales me jouent des tours. Je m'y prépare ... un peu.
Et puis, il y a les rencontres entre conteurs que je découvre vraiment cette année.
J'en ai connus qui fermaient les portes, à partir du moment où nous n'avions pas envie de continuer à nous former avec eux (en fait si peu), mais il y a tous les autres, remplis de générosité et qu'est-ce que c'est bon !
Ne croyez pas que nous soyons toujours dans une bonbonnière, pratiquement jamais en fait !
Mais raconter, même dans une grange, devant du matériel agricole comme la semaine dernière, c'était bonheur. Pourtant c'était un conte urbain !