Soirée plaisir
Publié le 25 Janvier 2015
Samedi soir,le public, ne connaissait pas le conte, donc, encore moins, une soirée contes.
Des questions nous ont été posées : qu’allions-nous raconter. Lorsque nous avons répondu qu’il y avait une histoire sur la guerre de 14/18, nous avons entendu : ah non, nous n’avons pas envie d’entendre encore parler de cela. J’ai rassuré en disant qu’il n’y aurait pas que cela, mais que nous avions été demandées pour cela.
Et combien de temps : cinq minutes ? Non. Dix, non. Comptez au moins vingt minutes pour chaque conte.
Alors, ça fait long !
La guerre de 14/18 – le choix d’un métier – un p’tit conte de terroir – une légende.
Ils ont été formidables. L’écoute était captive et comme c’était bon pour nous. Du coup, nous nous sommes retrouvées en état de grâce et ça, c’est un sentiment … intense, on se sent porté avec l'envie de donner plus et mieux.. Heureusement que cela arrive et même assez souvent sinon il y a longtemps que je ne conterais plus, j'ai trop le trac avant.
Mais là, nous avions le sentiment que c’était spécial. Un drôle de sentiment d’osmose.
Nous avions été demandées par une association culturelle et de sauvegarde du patrimoine.
Dans le village, il y a un four à pain dont cette association s’occupe pendant toute la belle saison.
Pour eux, c’était soirée de remerciements pour les bénévoles avec pizzas et galettes des rois que le président nous avait gentiment demandé de partager. Offre que nous avions déclinée car cela nous faisait au minimum deux heures à bavarder alors que la guerre demandait une grosse concentration à Marie-Thérèse.
Le four à pain avait été allumé pour la cuisson des pizzas et galettes mais aussi pour …
Pendant la racontée, à la fin d’un conte, quelques personnes sont parties discrètement et sont revenues une fois le dernier conte terminé avec une douzaine de tartes à suc’ que nous avons dégustées de bonne grâce avec eux.
Comme elles étaient bonnes !
On nous en a offert une pour le petit déjeuner du lendemain et je peux vous dire que nous ne nous sommes pas fait prier !
Je vous passe la conversation d’après les contes. Ce sont souvent les mêmes interrogations sur notre mémoire et pas moyen de faire comprendre que nous n’en avons pas vraiment, que nous suivons un fil et heureusement sinon le trou pourrait survenir et là … catastrophe !
Surtout, non... pas d'apprentissage "par coeur". Un ancien instituteur nous a dit que cela était impossible !